Mémoire Quasiturbine de l'APUQ
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Débat : www.assnat.qc.ca/fra/37legislature1/DEBATS/journal/cet/050201.htm
Mémoire : www.bibliotheque.assnat.qc.ca/01/mono/2005/02/798151.pdf
 

 

Vidéo Internet de la présentation
http://www.assnat.qc.ca/fra/travaux/Debats/banquevideo/cet/secteurenergetique.html 
Gouvernement du Québec - Consultation générale sur le document intitulé
Le secteur énergétique au Québec _ Contexte, enjeux et questionnements
Commission de l'économie et du travail

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1er février 2005

Association de promotion des usages de la Quasiturbine (67 minutes)
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Mémoire

présenté à la

 

 

 

Commission parlementaire québécoise sur l’Énergie

 

 

 

Par

 

 

 

L’Association de Promotion des

Usages de la Quasiturbine

(A.P.U.Q.)

 

 

 

 

Montréal, février 2005

 

 

 

(514) 388-4731  www.promci.qc.ca/pureinvention/apuq

 



 

ASSOCIATION DE PROMOTION DES USAGES DE LA QUASITURBINE (APUQ)

 

 

MÉMOIRE SUR LA POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE DU QUÉBEC

   

remis à la Commission parlementaire québécoise sur l'Énergie

 

 

                      INVENTER PLUTÔT QUE LÉGIFÉRER

 

 

Le présent mémoire ne vise pas à répondre à toutes les questions soulevées par les textes gouvernementaux ou les experts, mais à mettre en lumière une nouvelle approche susceptible d'apporter des solutions concrètes à plusieurs aspects de la problématique de l'énergie, incluant ses conséquences sur l'environnement et les objectifs du protocole de Kyoto.

 

Plus précisément, notre mémoire touchera les points suivants, directement ou indirectement:

 

 

Des documents :

 

Ø       LE SECTEUR ÉNERGÉTIQUE AU QUÉBEC - Contexte, enjeux & questionnements

 

au chapitre: 3.0 La sécurité énergétique du Québec                   19

3.2.2 Diversification des moyens pour satisfaire les besoins en

      électricité 25

au chapitre: 4.0 Le développement économique et régional             37

4.2.2 Les petites centrales hydroélectriques                                  39

4.4.1 Le rôle du Québec sur le plan international :

      la diffusion de son savoir-faire en énergie                             46

4.4.3 Les nouvelles technologies et l'innovation                              46

 

au chapitre: 5.0 Le développement durable                                  51

5.2.1 La pollution atmosphérique                                              53

5.2.2 Les émissions de gaz à effet de serre (GES)                             54

 

Ø       "Briller parmi les meilleurs",

     au tableau 5, La volonté de faire mieux:

 

Les valeurs que nous partageons,                                     9

1. (...) et l'esprit d'entreprise                                             9

3. La promotion du développement économique et du développement durable 10

 

Mettre en oeuvre les orientations stratégiques du gouvernement,               68

3 L'économie

Rendre l'économie plus productive et plus compétitive                         119

 Réviser les mandats des sociétés d'État                                     135

 Encourager le savoir et l'innovation                                        137

 

 

 

Des questions des experts :

 

Ø       celle de M. Gaétan Lafrance:

 

Þ      Quelles seraient les avenues les plus prometteuses pour soutenir l'émergence et le développement de nouvelles sources d'énergie renouvelable et assurer leur rentabilité à long terme pour l'ensemble de l'économie du Québec ?

 

Ø       Et celle de M. Alain Webster:

 

Þ      Quels sont les mécanismes que le Québec peut mettre en place pour répondre aux exigences environnementales du développement énergétique de la façon la plus efficace possible en minimisant les impacts sur la compétitivité de l'économie québécoise?

 

Dans une perspective principalement nord-américaine, quels sont les gestes que le Québec pourrait poser pour répondre aux exigences relatives à la qualité de l'environnement et à la limitation des émissions de gaz à effet de serre ?

 


 


 

ASSOCIATION DE PROMOTION DES USAGES DE LA QUASITURBINE (APUQ)

 

 

MÉMOIRE SUR LA POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE DU QUÉBEC

   

remis à la Commission parlementaire québécoise sur l'Énergie

 

 

                      INVENTER PLUTÔT QUE LÉGIFÉRER

 

 

 

Partie I:


Une invention québécoise ouvrant de nouvelles perspectives

 

Plusieurs organismes et personnes dénoncent les conséquences néfastes, celles sur l'environnement principalement, de l'utilisation de quantités croissantes d'énergie par l'homme; et leur action est essentielle à la prise de conscience des problèmes. Mais la plupart ne peuvent suggérer comme correctifs que des mesures législatives plus ou moins coercitives ou des changements de comportements individuels. Or, ces approches ont une efficacité très relative ou se heurtent à des contraintes technologiques actuellement insurmontées.

 

Nous, de l'Association de Promotion des Usages de la QUASITURBINE, avons pris un autre chemin, qui ne fait appel ni à la contrainte législative ni au volontarisme individuel, mais à l'innovation fondamentale qui repense certains paradigmes technologiques afin de diminuer radicalement nombre d'effets nocifs de la production d'énergie. Nous espérons donc atteindre simultanément plusieurs objectifs décrits dans divers textes, dont ceux d'origine gouvernementale, grâce à une invention purement québécoise de plus en plus reconnue mondialement

par les spécialistes du domaine, le moteur rotatif QUASITURBINE.

 

Car ce moteur, lorsqu'il sera pleinement développé - comparé à un moteur à pistons de puissance égale:

 

¨       sera 4 à 5 fois plus compact et léger, ne comportant qu'une trentaine de pièces en mode Otto) ou cinquantaine (en photodétonation), donc pas de: vilebrequin, volant d'inertie, soupapes & tringlerie;

 

¨       transformera en mouvement l'énergie chimique de la combustion plus tôt et plus longtemps, ce qui diminuera les pertes de chaleur via le bloc moteur (le mouvement homocinétique du rotor QT n'étant pas lié à un vilebrequin qui impose un mouvement sinusoïdal aux pistons);

 

¨       consommera 20% moins de carburant et produira 20% moins de CO2 en mode Beau de Rochas - cycle OTTO -;

¨       consommera 60% moins de carburant et produira 60% moins de CO2 en mode photodétonation, ne produira aucun CO (monoxyde de carbone) et acceptera une multitude de carburants, l'un pouvant en remplacer un autre en marche;

 

¨       produira 500 fois moins de NOx (divers oxydes d'azote, dont le No2 ;

 

¨       sera 20 fois moins bruyant (avant tout silencieux);

 

¨       ne produira pas de vibrations, son centre de masse étant fixe, peu importe la position du rotor.

 

 

 

- en motorisation, pourra servir de:

 

·         moteur d'hélicoptères à prise directe (sans réducteur de vitesse);

 

·         moteur d'avions à hélices sans vibration et à faible entretien;

 

·         moteur d'entraînement de soufflante (ou d'aspirateur) & de compresseur des moteurs à réaction, permettant de multiplier par un facteur 5 ou 6 la température admissible dans la chambre à combustion et la tuyère, ce qui autorisera des performances du niveau des moteurs de fusée et la réduction des consommations de carburant;

 

·         moteur pneumatique alimenté en air comprimé (excellent pour les matériels miniers), en azote liquide évaporé (pouvant motoriser des véhicules à zéro pollution dans les centres-villes), en vapeur (très commune en usines) et en eau sous pression!

 

En de multiples autres domaines, pourra servir de:

 

 turbines hydroélectriques, plus efficaces que les actuelles pour les

 installations à puissance modulée (de moins de 2 mégawatts);

 

 turbines hydroélectriques de puissance communes à plusieurs barrages, car leur

 efficacité sera indépendante de la charge électrique;

 

 turbine réversible en pompe dans des installations à réserves pompées (urbaines

 du type Pierre COUTURE- ou avec barrages);

 

 dispositifs nucléaires en cycle vapeur court utilisant sans cesse la même eau

 emprisonnée dans une QUASITURBINE à 4 chambres étanches isolées thermiquement

 mais dont deux, opposées, contiennent des pastilles ultra-chaudes alors que les

 deux autres contigũes sont refroidies énergiquement.

 

-Etc.

 

 

Pour un exposé détaillé, voir le site www.quasiturbine.com  et le livre

"La Quasiturbine écologique", ISBN 2-922888-00-2 à:

http://quasiturbine.promci.qc.ca/QTLivreFrancais.html .

 


 

 

 

Partie II:


Le développement de la QUASITURBINE au Québec

 

En misant sur la QUASITURBINE, le Québec n'avance pas à l'aveuglette, car cette invention reçoit une reconnaissance scientifique croissante sans aucun démenti démontré.

 

a) La reconnaissance internationale de la QUASITURBINE

 

Par des revues:

 Moultes revues scientifiques prestigieuses comme EUROPEAN AUTOMOTIVE DESIGN,

 FUTURE ENERGIES (Londres), DIESEL PROGRESS (ÉU), SCIENTIFIC AMERICAN,

 l'AUTOMOBILE (Canada), La MAÎTRISE DE L'ÉNERGIE (Québec) ont publié des

 articles de fond sur la QUASITURBINE, plusieurs la qualifiant de "moteur pour

 le 21ième siècle"!

 

Par le milieu scientifique:

 La QUASITURBINE est de plus en plus reconnue par des scientifiques du monde

 entier: voir le livre blanc de Myron D. STOKES (Michigan, É-U) à:

 emotionreports.com/downloads/pdfs/FQuantum.pdf et celui de l'Imperial College

 de Londres: www.visionengineer.com/mech/quasiturbine.php .

 L'encyclopédie électronique WIKIPEDIA lui consacre un intéressant article à:

 http://www.fr.wikipedia.org/Quasiturbine .

 

À l'émission Découverte de Radio-Canada à :

  http://www.quasiturbine.com/ERealitionVideoDecou0004.htm  .

 

 b) La contribution de la QUASITURBINE à l'économie du Québec

 

Il semble certain que la QUASITURBINE sera un jour prochain commercialisée; elle

pourrait donc jouer un rôle important dans le développement industriel du Québec. Il suffirait de garder ici seulement la recherche/développement et la fabrication des parties les plus sensibles (les pales) pour voir éclore une entreprise de la taille de Bombardier, car le potentiel de la QUASITURBINE dépassera les 200 x 106 d'exemplaires par année!

 

On pourrait, à titre indicatif, établir l'ordre de priorités suivant: tout le domaine des petits moteurs 2 temps de plus en plus interdits aux États-Unis à cause de leur caractère hautement polluant; il faut les remplacer dans les tondeuses, taille-haies, coupe-bordures, tronçonneuses... Puis les moteurs moyens pour motos-neige, scooters aquatiques, scooters urbains, motos... Il faut ensuite viser le marché des 100 millions de moteurs pour véhicules routiers dans le monde et finir avec celui des moteurs d'avions et les grosses génératrices

électriques...

 

À ce jour, tout le travail de développement de la QUASITURBINE s'est fait uniquement aux frais de l'inventeur, M. Gilles SAINT-HILAIRE, avec l'aide de sa famille, Mme Françoise et MM. Roxan et Yllian. On leur doit aussi la première application fonctionnelle, soit une scie à chaîne (tronçonneuse) actionnée par une QUASITURBINE pneumatique.

 

C'est dans le but d'aider l'inventeur par la mise au point d'autres prototypes d'usages que fut fondée en septembre 2002 à l'École polytechnique de l'Université de Montréal, puis enregistrée auprès de l'Inspecteur général des Institutions financières du Québec le 29 avril 2003, l'Association de Promotion des Usages de la QUASITURBINE, qui porte le matricule 1161476099. L'APUQ a donc procédé, à ses frais, à la mise au point et à la démonstration d'un gokart à QUASITURBINE pneumatique sans vibration alimentée en air comprimé provenant de

bombonnes de plongée sous-marine (voir les vidéos de TQS, de notre Assemblée générale 2004 et de l'École de Technologie supérieure de l'UQAM à: www.promci.qc.ca/pureinvention/apuq . Notre association à but non lucratif comprend plus de 500 membres en ce début 2005.

 

L'APUQ continue d'espérer que l'État québécois contribuera au projet de voiture à double QUASITURBINE alimentée en azote liquide évaporé, sans boîte de vitesses ni différentiel, ce qui constituera une série de premières mondiales et, surtout, la preuve du concept de tels véhicules pour dépolluer les centres-villes, et même les rafraîchir l'été !

(voir: http://quasiturbine.promci.qc.ca/QTQuebecITAQ040716.doc ) .

 

 

L'APUQ collabore aussi avec M. Alain ST-YVES, ingénieur qui a lui-même converti ses véhicules à l'électricité. Son expérience démontre qu'il est possible de parcourir une cinquantaine de kilomètres par jour sans carburant, seulement avec l'électricité des batteries rechargées à la maison. Mais pour les trajets plus longs, il faut un groupe électrogène d'une vingtaine de kW et, pour les très longs voyages (comme d'aller à la Baie James), un groupe électrogène plus puissant n'apporte aucune économie de carburant. M. ST-YVES espère donc pouvoir substituer une QUASITURBINE au moteur à pistons: ce sera le seul moyen de diminuer la consommation de carburant. (Voir: www.rocler.qc.ca/levehiculevert )

 

Il faut distinguer, des hybrides de M. Alain ST-YVES, ceux qui ne se raccordent pas au secteur électrique. Ils sont à l'heure actuelle une bonne solution, permettant de faire fonctionner de plus petits moteurs à carburants à un seul régime, élevé, de moindre pollution et de la meilleure efficacité. Mais au prix d'une complexité, de poids et d'encombrement du groupe propulsif plus importants qu'avec la QUASITURBINE, qui aura une haute efficacité à tout régime (RPM) et réduira considérablement plusieurs périphériques: catalyseur, silencieux, boîte de vitesses... Le développement des QUASITURBINES rendra donc inutiles les hybrides non raccordables au secteur électrique.

 

Nous soutenons de tout coeur le superbe travail de la CRPDQ (Coalition régionale de Promotion & de Développement de la QUASITURBINE) conduite par M. Stéphane LAROCHE au Saguenay Lac-St-Jean, qui projette de faire de sa région la capitale mondiale de la tronçonneuse écologique (voir:

http://quasiturbine.promci.qc.ca/QTImages/QTCanadaDurable041117.gif ).

La CRPDQ a aussi soumis à l'Assemblée nationale une pétition d’environ 1000 signatures de citoyens et de 25 municipalités appuyant ce projet à fort potentiel de création d'emplois et de développement économique.

(Voir: www.promci.qc.ca/pureinvention/crpdq ).

 

L'APUQ appuie aussi le projet de M. Raymond DESHAIES de construire des autobus à volant inertiel lancé par un groupe électrogène avec moteur CUMMINS, moteur que remplacera éventuellement une QUASITURBINE (voir le site

www.banqueqt.com/deshaies et l'article de M. L.-G. FRANCOEUR

à: www.ledevoir.com/2002/05/11/index.html ).

 

En conclusion de cette partie, remarquons que tout le travail sur la QUASITURBINE a été pris en charge uniquement par de simples citoyens du Québec; alors même que d'importants organismes extérieurs s'y intéressent de très près, dont des universitaires américains qui suggèrent à la NASA de l'utiliser pour la mission sur mars en 2012! Se pourrait-il que la QUASITURBINE subisse le même sort que le fameux moteur-roue du Dr Pierre COUTURE, actuellement développé par TOYOTA à même les brevets d'Hydro-Québec qui tomberont bientôt dans le domaine public:

tellement aveuglés par des considérations secondaires, nos dirigeants et nos hommes politiques ont laissé filer une avance d'une quinzaine d'années !

 


 

 

 

Partie III:


Des politiques qui investiront aux bons endroits...

 

A- Éviter les erreurs du passé:

 

L'État québécois et certaines de ses grandes sociétés publiques ont,

récemment encore, investi des sommes importantes inutilement ou en pure perte. Par exemple:

 

§         Hera: $200,000 de fonds discrétionnaires à une société millionnaire,

qui dépend d'Hydro-Québec: ils auraient été certainement mieux investis dans le projet de voiture à azote liquide !

 

§         L'Institut de l'Hydrogène de Trois-Rivières a reçu $250,000 pour une

tondeuse à gazon à hydrogène: imaginez l'énorme et dangereuse bombonne pour alimenter un petit moteur à pistons qui supporte mal l'hydrogène et produit plus de NOx que l'essence!

 

§         $12 millions perdus par H.Q. dans CAPSTONE MICROTURBINE (É.U.), alors

que les experts en turbines prévenaient de l'inadéquation du concept.

 

§         $100 millions perdus par le Québec dans le moteur-roue électrique du

Dr COUTURE, mais que TOYOTA va récupérer sans payer de redevances...

 

§         La pile Avestor: l'usine de fabrication, construite hâtivement à

l'encontre des avis des scientifiques ayant conçu la pile, n'a jamais rien produit de valable; une perte de quelque $200 millions!

 

§         Le réacteur TOKAMAK à Varennes: un investissement de l'ordre du mil-

liard de $ qui permettait à nos scientifiques d'accéder à 100% des recherches sur la fusion nucléaire pour à peine 1% des coûts; démoli par le Fédéral qui en a acheté l'autorisation d'Hydro-Québec pour quelques dizaines de millions de $ !

 

§         L'usine d'eau lourde de Laprade: un investissement de $1,6 milliards

stoppé par le Fédéral après $400 millions dépensés.

 

§         L'éolienne verticale DARREUS, qui avait 20 ans d'avance, a été aban-

 donnée; le Québec doit maintenant importer la technologie.

 

 

 

Il faut donc tirer les leçons qui s'imposent, questionner l'intervention publique et parapublique, apprendre à soutenir les intervenants valables, même s'ils ne sont pas de "grosses pompes à dollars" !

 

B- Éviter les leurres de l'avenir: l'économie à l'hydrogène (H2)

 

Une ministre du Québec avait annoncé de grands projets pour l'économie à base d'hydrogène. Mais elle ignorait alors ce que le M.I.T. allait en dire: Hydrogene car, no environmental panacea! Even with aggressive research, the hydrogene fuel-cell vehicle will not be better than the diesel hybrid (...) in terms of total energy use and greenhouse gas emissions by 2020.  (...) If we need to curb greenhouse gases within the next 20 years, improving mainstream gasoline and diesel engines and transmissions and expanding the use of hybrids is the way to go. (voir: www.eurekalert.org/pub_releases/2003-03/miot-msh031003.php )

 

Nous pourrions aller plus loin en expliquant que cette voie est erronée en soi et plus particulièrement pour le Québec.

 

Car on sait que, en soi, la filière hydrogène pose 3 ordres de problèmes majeurs: quant à la production, au transport et à l'utilisation. Car on sait que, en soi, la filière hydrogène pose 3 ordres de problèmes majeurs: quant à la production, au transport et à l'utilisation. Une intéressante étude publiée par des experts internationaux dans le domaine de l'hydrogène et des piles à combustibles conclut, calculs à l'appui, qu'une économie basée sur ce gaz utiliserait plus d'énergie pour le produire, le comprimer et le transporter qu'il n'en fournit! Alors que ce rapport est inférieur à 10% pour les carburants actuels.  Et ces faits sont incontournables, car fondés sur les lois de la physique:  "All problems are related to the nature of hydrogen. Most of the problems cannot be solved by additional research and development. We have to accept that (...) its physical properties are incompatible with the requirements of the energy market". (Voir "The Future of the Hydrogen Economy: Bright or Bleak?" de MM. Baldur ELIASSON, chercheur chez ABB Suisse, & Ulf BOSSEL, spécialiste en piles à combustibles sur le site :  www.woodgas.com/hydrogen_economy.pdf#search=’Hydrogen%20economy’ .)

 

Mais, en plus, quant à l'atmosphère, car la combustion massive d'Hydrogène

nécessitera des quantités énormes d'oxygène provenant nécessairement de l'air, lequel s'appauvrira continuellement; car l'eau formée ne sera pas re-dissociée par la nature en oxygène et hydrogène, comme c'est le cas pour le dioxyde de carbone (CO2) dont la photosynthèse fixe le carbone dans les plantes et retourne l'oxygène à l'air! Une économie basée sur l'hydrogène risque donc d'asphyxier notre planète.

 

Et, qui plus est, contrairement à une croyance populaire, un moteur à pistons alimenté en hydrogène pollue: sa production de NOx croît, car les oxydes d'azote résultent de la compression et de l'échauffement de l'oxygène et de l'azote de l'air pendant un temps minimum dans le moteur; or, celui-ci tourne moins vite à l'hydrogène qu'à l'essence, ce qui augmentera la production de NOx! La solution consiste encore ici à se tourner vers la QUASITURBINE dont le temps de résidence

fortement comprimée des gaz post-combustion sera une vingtaine de fois moindre que dans un moteur à pistons.

 

Si donc nous devons un jour utiliser de l'hydrogène dans des moteurs, c'est préférablement dans des QUASITURBINES qu'il faudra le faire !

 

Mais au Québec, la fabrication d'hydrogène ou bien ferait appel au gaz naturel (ou charbon) que nous n'avons pas, ou bien consomme beaucoup d'électricité, que nous n'avons plus en si grande quantité et dont l'utilisation pour extraire de l'hydrogène est très peu efficace.

Réservons donc à notre électricité des usages plus appropriés, comme

l'électronique et l'électro-mécanique !

 

C- Proposition de correctif: dépister & aider l'invention stratégique

 

Les opportunités scientifiques et technologiques ne passent qu'une fois; il importe donc à l'intelligence politique de savoir les saisir!

En conséquence, non seulement faudra-t-il mieux tamiser les dépenses des grandes institutions publiques liées à l'innovation (qu'ont-elles vraiment inventé depuis une trentaine d'années avec les millions que le Québec y a investis?), mais il faudra mettre au point une politique distincte d'aide aux plus petits inventeurs et innovateurs qui les soustraie au lobbying des institutions qui peuvent utiliser leurs millions d'argent public pour neutraliser ou combattre les plus petits.

 

Une telle politique visera d'abord le dépistage et l'évaluation d'une

technologie innovatrice puis aidera ses auteurs 1) à l'obtention et au suivi de brevets; 2) au développement de l'invention; 3) au démarrage de la production et à la commercialisation. Il faudra aussi prévoir, non seulement un système de partage des risques, mais aussi de partage des retombées économiques et des bénéfices éventuels. Le tout sans que l'argent de l'aide soit gobé par quelques individus bien implantés dans le système...

 


 

 

 

Partie IV:


Conclusion générale

 

Pratiquement, plutôt que de légiférer, le gouvernement du Québec serait bien avisé, en ce qui concerne la QUASITURBINE, de:

 

ü       Inclure cette technologie dans les grands projets nationaux (sans demander à

 l'inventeur de payer 50% des frais de validation de sa technologie, laquelle

 est déjà largement faite à l'étranger!).

 

ü       Faire pression sur le Fédéral (ce qui ne coûte rien à l'État québécois!) pour

 obtenir une intervention stratégique majeure (à l'image de l'action hydrogène

 avec Ballard de Colombie britannique).

 

ü       En soutenir directement le développement et indirectement par le biais des

 usages déjà émergeants: scie tronçonneuse, automobile à N2L (azote

 liquide), matériel minier...

 

ü       Préparer des scientifiques et des techniciens à sa technologie, en créant un

 programme de formation et d'acquisition de prototypes dans les écoles et

 universités (comme ce fut fait pour les produits de Bill Gates !)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                  Jean RÉMILLARD, président de l'APUQ

   Tél.& télécopie: (514) 388-4731. Courriel: apuq@promci.qc.ca/pureinvention

 


 

* * * * *     ANNEXE     * * * * *

 
Le 1er février 2005 - Commission Parlementaire Québécoise sur l'Énergie
 Le contexte du mémoire de l'APUQ www.promci.qc.ca/pureinvention/apuq/MEMAPUQ050105.htm 

 

Relations "Quasiturbine" avec le Gouvernement du Québec depuis 1996:
... pendant que le Canada garde ses distances,
le Québec n'est pas boudé par les inventeurs de la Quasiturbine

En 8 ans, 450 heures de relations gouvernementales infructueuses...

Historique

1996

À l'automne 96, les inventeurs soumettent la Quasiturbine au concours des Grands Prix Québécois de l'Invention organisé par le MRST Ministère de la Science et de la Technologie (alors MIC) et l'Ordre des ingénieurs du Québec. Non retenue. La lettre de refus précise que seules les inventions exceptionnelles sont retenues...

1997

En avril 1997, le CRIQ - Centre de recherche industriel du Québec complète à l'insu des inventeurs un rapport confus et négatif sur la Quasiturbine, sur la base du brevet d'invention mal étudié et mal compris. Un rapport unilatéral confidentiel largement diffusé auprès de l'establishment local et canadien...

En 1997 - Démarche "vitrine technologique" auprès du  Ministère de l'Industrie et du Commerce - Déclarée non admissible.

1998

En 1998, une demande de subvention adressée au MRN - Ministère des Ressources Naturelles Secteur de l'Énergie pour un projet de "rayonnement de l'ingéniosité québécoise à l'étranger". La lettre de refus datée du 3 novembre 1998 est signée par M. Benoît Drôlet.

1999

En septembre 1999 une subvention de 5,000$ fut demandée à Québec pour permettre la présentation de la Quasiturbine au congrès international du SAE au Wisconsin. Suite à un accueil initial encourageant, la demande fut finalement refusée. (... un chaperon du ministère des affaires intergouvernementales de la délégation du Québec à Chicago fut pourtant envoyé au Wisconsin pour observer la Quasiturbine!).

En novembre 1999, un projet de "filet de sécurité" pour les travailleurs de l'automobile du Québec a été brièvement décrit à M. Bernard Landry et deux ce ses conseillers, lesquels se sont engagés à donner suite (jamais revu...), alors que le Québec venait d'offrir à GM de Boisbriand un bouquet de 360 millions $ d'avantages divers pour rester ouvert un autre 3 ans!

En 1999 - L'idée d'un projet de "filet de sécurité" pour les travailleurs de l'automobile du Québec a aussi été transmise au ministre de la Recherche Sciences et Technologies, au ministre de l'environnement d'alors (en rapport avec les objectifs du protocole de Kyoto) et à plusieurs autres. Même le syndicat des travailleurs de l'automobile du Québec en fut saisi, ainsi que le fonds d'investissement de la FTQ et la Société Générale de Financement du Québec. La caisse de dépôt et de placement du Québec fut aussi informée de cette technologie et de cette idée. Seule la FTQ a répondu: ...contactez-nous lorsque vous ferez du profit...

2000

Le 21 mars 2000 au MRN - Ministère des Ressources Naturelles, tenue de la première de ce qui devait être une série de rencontres d'un groupe d'experts convoqués pour faire une évaluation systématique et publique de la technologie Quasiturbine, sur l'initiative de l'ing. Réal Carbonneau Real.Carbonneau@mrnfp.gouv.qc.ca . Ce dernier a reçu instruction des autorités du ministère de ne pas donner suite...

En 2000 - Invitation au MRN de solliciter des avis fouillés sur la Quasiturbine par au moins 6 experts de grands laboratoires internationaux (5000$ chacun, plus 10,000$ à une université du Qubébec pour la gestion, total 40,000$). Refusé par M. Douglas Label. http://quasiturbine.promci.qc.ca/QTEnergieQc0203.rtf 

En octobre 2000, comme le Ministère des Ressources Naturelles - Énergie refuse une demande de soutien de 5000 $ en rapport avec EVS-17 - Electric Vehicle Symposium à Montréal, les innovateurs ont conclu avec la SGF - Société Générale de Financement un accord de principe de 5000 $ subventionnant un kiosque. Suite à l'opposition d'une autre société d'État, la SGF a fait marche arrière à la dernière minute, (les inventeurs ont du louer une salle 2 soirs dans un hôtel près du Palais des Congrès pour recevoir les visiteurs!).

Décembre 2000 - La Quasiturbine ne figure pas parmi les 16 lauréats au concours des Grands Prix Québécois de l'Invention organisé par le MRST Ministère de la Sciences et de la Technologie et Centre Innovation. Explication des officiels: elle a été déclarée inintelligible et retirée du concours en amont du jury (une tricherie visant essentiellement à protéger les personnalités du jury). L'invention Quasiturbine ne rencontre donc toujours pas les hauts standards du jury québécois (qui n'a pas vu le dossier?)!

2001

En janvier 2001, demande d'une subvention de 15,000 $ (ou achat de publicité) pour aider la préparation du livre français "La Quasiturbine Écologique" , dont le budget préparé par les presses de Polytechnique s'élevait à 53,000 $. Demande refusée cavalièrement. (Le livre fut quand même édité aux frais des inventeurs).

Le 12 juillet 2001, les inventeurs ont sollicité une aide de 10,000$ du volet III du MRST Ministère de la Recherche Science et Technologie. L'accusé réception a pris 7 mois à venir, et le refus 10 mois.

En juillet 2001, les innovateurs ayant reçu une invitation à publier leurs travaux scientifiques dans les prestigieux "Comptes Rendus de l'Académie des Sciences de France", ils se sont adressés au MRI - Ministère des Relations internationales (Ministre Louise Beaudoin) et aux Délégué du Québec en France pour un support à ce projet d'envergure et de prestige. Aucun accusé réception, ni réponse.

En août 2001, le MRST - Ministère de la Science et de la technologie prévient les inventeurs que la technologie Quasiturbine ne ferait pas partie de l'exposition "Québec tout simplement génial", contrairement à leur souhait.
http://www.toutsimplementgenial.qc.ca      http://www.meq.gouv.qc.ca/lancement/simp_genial 

En août 2001, le MRST - Suite à l'invitation du Ministère de la Science et de la Technologie, l'inventeur de la Quasiturbine accepte d'être conférencier invité au dîner causerie "Québec tout simplement génial" à l'ÉTS. Une intervention de dernière minute des ministères exige la substitution du conférencier.

2002

En mars 2002, Promci Édition a proposé au Gouvernement une promotion internationale consistant en la diffusion commanditée du livre français "La Quasiturbine Écologique" dans chacune des pochettes des congressistes au prestigieux colloque international sur l'hydrogène: 14th World Hydrogen Energy Conference - Montréal June 9 - 13, 2002 http://www.hydrogen2002.com Le projet fut sans réponse de la Ministre Rita Dionne-Marsolais, ni du cabinet du Premier Ministre. La technologie Quasiturbine fut ainsi tenue à l'écart du Congrès sur l'hydrogène...

Le 11 juin 2002, le député libéral de Verdun M. Henri-François Gautrin fait une intervention remarquée à l'Assemblée Nationale en faveur de la Quasiturbine, et y dépose le livre. Aucune réponse. http://quasiturbine.promci.qc.ca/AssNatGautrin020611.html 

Le 4 juillet 2002, les inventeurs ont adressé au Ministre de la Recherche de la Science et de la Technologie, un projet amendé de distribution commanditée du livre « La Quasiturbine Écologique » à l’intention des ministères, les institutions parapubliques, les laboratoires de recherches, les universités, les cégeps et les centres de formation professionnelle, et même les écoles secondaires. Aucune réponse, trop affairés sans doute à distribuer les produits Bill Gates dans les écoles!

Le 8 septembre 2002, lors d'un congrès d'orientation du Parti Québécois en Gatineau, les militants ont même adopté une résolution en faveur de la R&D & Démonstration et de la Création ultérieurement d'une Industrie de la Quasiturbine au Québec! http://quasiturbine.promci.qc.ca/CourrierAhuntsic020901.html 

2003

2000 à 2003 - Plusieurs tentatives d'établir un contact avec Conseil de la science et de la technologie du Québec ont échoué en dépit de leur mandat sur la diffusion d'informations. Certains ont même poussé la gentillesse à demander de ne plus être informés sur la Quasiturbine! http://www.cst.gouv.qc.ca/cst_mandat.html

Le 17 décembre 2002, une demande plus globale de soutien multi-ministériel accompagnée d'un brouillon de mémoire à l'intention du conseil des ministres fut adressée au Gouvernement via Mme Marois, et est toujours en attente de réponse.
http://quasiturbine.promci.qc.ca/QTMEMOIREQUEBEC021217.doc

Le 14 février, l'APUQ www.promci.qc.ca/pureinvention/apuq recevait une lettre de la ministre Rita Dionne Marsolais déléguée à l'énergie confirmant l'intérêt du Québec pour un projet de voiture pneumatique utilisant une Quasiturbine QT50, tout en référent le projet à son fonctionnaire historiquement hostile, M. Benoît Drolet.

En 2003 - Plusieurs fonctionnaires et chargés de dossier politiques sont mandatés pour donner suite aux dossiers Quasiturbine, mais disparaissent tour à tour sans geste posé... La boucle n'est pas vraiment fermée, on joue plutôt d'astuces pour museler les inventeurs et les faire patienter...

Le 17 décembre 2003 - L'ANNIVERSAIRE du dépôt du MÉMOIRE MULTI-MINISTÉRIEL QUÉBEC (toujours en attente de réponse). La parution du LIVRE BLANC "AMÉRICAIN" coïncide avec cet anniversaire et offre aux fonctionnaires les analyses qu'ils n'ont pas fait? http://quasiturbine.promci.qc.ca/Presse/FQuantum0312Typo.pdf 

2004

Le 25 janvier 2004 - Tentative de sensibilisation interministérielle par des ministres québécois auprès de leur vis à vis (ou autres) fédéraux. Brouillon de projet de lettre soumis par les inventeurs de la Quasiturbine au gouvernement du Québec. Cette demande ne requiert aucun budget). http://quasiturbine.promci.qc.ca/Presse/QTQuebecVisavis0401.doc 

Le 4 juin 2004 - Dépôt de la pétition Quasiturbine de la Coalition CRPDQ à l'Assemblée Nationale du Québec
(Dépôt n° 945-20040604) par le député de Roberval, M. Karl Blackburn. L'Assemblée Nationale n'a toujours pas répondu. http://quasiturbine.promci.qc.ca/AssNatBlackburn040604.html

Le 16 juillet 2004 - Sur invitation du sous-ministre à la recherche du MDEER (lettre datée du 8 juillet 2004), un projet de motorisation automobile est soumis au Gouvernement. Toujours en attent de réponse. http://quasiturbine.promci.qc.ca/QTQuebecITAQ040716.doc

2005

Le 22 janvier 2005 - L'APUQ tient un kiosque Quasiturbine lors de la journée "pistes de solutions énergétique" du Parti Québécois à l'UQAM - M. Bernard Landry a fait mention de la Technologie Quasiturbine dans son allocution... http://www.pq.org/cnedd/colloque/

Le 1 février 2005 - L'APUQ présente son mémoire sur la Technologie Quasiturbine à la Commission Parlementaire sur l'Énergie. www.promci.qc.ca/pureinvention/apuq/MEMAPUQ050105.htm
 

Conclusion

Depuis 1996, aucune demande Quasiturbine acceptée. Le Canada s'abstient de soutenir la Quasiturbine tant que le Québec ne le fera pas... C'est ce que veut Québec! Trois demandes des inventeurs sont cependant toujours en attente de réponse du Québec:

Le 1 février 2005 - L'APUQ www.promci.qc.ca/pureinvention/apuq présentait son mémoire sur la Technologie Quasiturbine à la Commission Parlementaire sur l'Énergie, et invitait le Gouvernement à porter attention à toutes les démarches relatives à la Technologie Quasiturbine.  www.promci.qc.ca/pureinvention/apuq/MEMAPUQ050105.htm